L’Angola refuse les observateurs électoraux de l’Union européenne, les qualifiant de fauteurs de troubles

L’Angola est un pays indépendant, il n’a ni ordre ni leçon à recevoir de personne, et encore moins de l’Union européenne. En tout cas, c’est ce que confirme Georges Chicoty, ministre angolais des Affaires étrangères.

« Nous ne nous attendons pas à ce que quiconque nous impose sa façon d’observer les élections et nous donne des leçons », a déclaré le Georges Chicoty.

« On a jamais vu des observateurs électoraux de l’Union africaine dans un pays européen. Mais ces fauteurs de troubles (les observateurs électoraux de l’Union européenne, ndlr) s’invitent toujours en Afrique quand il y a des élections », ajoute le ministre.

Les Angolais doivent se rendre aux urnes pour des élections générales qui vont marquer la fin du règne de trente-huit ans du chef de l’Etat, José Eduardo dos Santos.

En début d’année, son parti avait désigné l’actuel ministre de la Défense, José Lourenço, pour lui succéder en cas de victoire.

Selon la Commission électorale, au moins 3.000 observateurs internationaux ont été invités pour les élections.

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