Journée mondiale du droit à l’avortement

Dans le monde entier, des millions de femmes nécessitant un avortement sont obligées de recourir à des cliniques clandestines et à des méthodes «alternatives» pouvant mettre leur vie en danger. Non pas parce qu’elles n’ont pas les moyens de se faire avorter dans un hôpital, mais parce que leurs pays interdisent l’avortement. Près d’une femme sur deux vit dans des pays où l’avortement est interdit, restreint ou inaccessible.

Les recherches montrent que près de la moitié des avortements dans le monde sont dangereux, y compris 8 millions de résiliations par an qui utilisent des méthodes très risquées, telles que l’insertion de fils dans le corps des femmes. On estime que les avortements non médicalisés tuent 47 000 femmes par an et au moins 7 millions de femmes se retrouvent à l’hôpital.

La Journée mondiale du droit à l’avortement, appelée aussi Journée internationale de l’avortement médicalisé, est observée chaque 28 septembre afin de sensibiliser le public aux dangers liés à l’avortement clandestine et appeler les gouvernements, parlementaires et juges à rejeter les projets de loi anti-avortement et à abroger les lois et politiques anti-avortement, car ils tuent des femmes.

La Journée internationale de l’avortement médicalisé est célébrée depuis 1990, lorsque un mouvement des femmes a déclaré le 28 septembre journée internationale d’action pour dépénaliser l’avortement.

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