Conflit de génération dans le gong a bégayé (exposé)

Cet article intitulé « Conflit de génération » tiré du livre « Le gong a bégayé » d’Apollinaire AGBASAHOU s’agit d’un exposé de français réalisé par des élèves de seconde du complexe scolaire « Le sommet de Djeffa » au Bénin. Il nous a été envoyé par un des nos lecteurs, Zakweli ne peut donc pas être tenu responsable quant à la qualité de son contenu.

Exposants:
GBENOUKON Emmanuel
HAMID Kader

Nom du professeur:
HOUNPKATIN Hervé

Introduction

Depuis la nuit des temps, les êtres humains se réunissent pour former la cellule élémentaire de la société communément appelée la famille, constituée des parents et de leur progéniture : dans le cas échéant nous parlons de famille nucléaire. Certains parents ont la chance de pouvoir entretenir de bons rapports avec leurs enfants, mais pour beaucoup, il s’agit là d’une véritable divergence compète des points de vue, allant au point où les rapports deviennent impossibles à vivre, notamment dans la période de l’adolescence : il s’agit là du conflit des générations dans le gong a bégayé, qui est le thème principal de cet exposé. Étymologiquement, le mot conflit vient du latin « conflictus », qui signifie « choc ». En effet, il s’agit bien et bien d’un choc entre adultes et adolescents, entre le père et le fils car chaque parti tient fermement à sa position, et si nous ne l’osons dire, met un point d’honneur à aller dans le sens contraire à la volonté de l’autre. Après avoir présenté le conflit de génération, nous nous attarderons sur le conflit de génération dans le gong a bégayé sans oublier en premier lieu la biobibliographie de l’auteur suivie du résumé de le gong a bégayé

I. Conflit de génération

a. Définition du mot « conflit »

On entend par conflit, toutes sortes de mésententes ou dissociations entre deux individus ou groupe de personne. Le mot conflit intervient dans le cas où il y a divergence entre des idées ou des sujets à discuter entre ces derniers.

b. Définition du mot « génération »

Une génération est un groupe particulier dont les membres partagent une proximité en âge et ont traversé, à des étapes déterminants de leur développement, des événements de vie semblables. Caractériser les générations revient donc à identifier ces expériences particulières ainsi que les événements et cadres sociaux auxquels ils réfèrent. La génération se subdivise selon l’âge dans lequel nous sommes nés. Donnons par exemple celui de nos parents. La plupart d’entre eux sont nés entre le milieu des années 1960 et la fin des années 1970. Mais il y a aussi notre génération que nous l’appelons tous « génération 1980 » et sans oublié la génération qui nous suit. Elles ont toutes leurs différences et possèdent leurs propres caractéristiques.

c. Définition « conflit de génération »

Le conflit de génération est donc une opposition entre les générations différentes selon un contexte. C’est-à-dire que des changements ont été portés ou accompagnés par une diversification croissante des attitudes et des valeurs d’une classe d’âge.

d. Origines

De nos jours, le conflit de génération cause beaucoup de problèmes dans la société que parfois il est très difficile de les résoudre. Mais quelles en sont donc les origines de ce problème? Voici alors quelques exemples concrets:

  • D’abord, la strate sociale engendre le conflit de génération dans la plupart des familles de notre époque. Beaucoup des parents n’acceptent pas que leurs enfants se marient avec des personnes d’autres strates sociales. C’est certainement dans ce domaine que le conflit entre la génération des parents et celle de leurs enfants apparaît. Pourtant, actuellement, il est très difficile de distinguer des personnes dans telles ou telles strates.
  • Ensuite, l’existence de différentes ethnies cause le conflit de génération. D’ailleurs, les malgaches prennent bien attention à ce sujet.
  • Enfin, l’évolution de la vie en société marque le problème de génération parce que celle d’avant n’arrive pas souvent à comprendre les attitudes et comportements de la génération d’aujourd’hui.
e. Conséquences

D’après les origines que nous avons énoncé, nombreux sont les conséquences qui peuvent subsister devant un conflit de génération. A savoir: Désordre et instabilité familial (exemple: entre parents et enfants); Écart entre parents et enfants; Changement de (côté négatif);Insuffisance d’évolution; Perte des valeurs, us et coutumes; Fugues (parents et/ou enfants)

f. Avis personnelle

Un bon comportement communication doit être instaurée au sein de la famille et/ou entre chaque génération différente pour éviter le conflit (échange, partage, etc.).Devant la vie en société, le respect et la confiance devraient être mise en valeur pour qu’il y ait une cohésion et une affection. Malgré tout cela, chacun doit prendre sa place au sein de la société et doit se mettre à la place de l’autre

II. Biobibliographie

L’inspecteur de l’enseignement secondaire, dramaturge et auteur de l’ouvrage «Le gong a bégayé», un recueil de deux pièces de théâtre inscrit au programme en classe de Seconde,Il a livré aux amis lecteurs du club d’animation littéraire et culturelle, tenu chaque dernier samedi de mois par l’Association Aiyé culture, les secrets de son entrée dans le cercle des écrivains béninois. Enseignant de Français devenu inspecteur de l’enseignement du second degré, ancien Directeur départemental de l’éducation et ancien Président du Conseil d’administration du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb), il avait tout voulu sauf faire éditer ses nombreuses pièces qui ont alimenté les journées culturelles dans les collèges et lycées du Bénin. S’ayant finalement fait à l’idée de ne pas pouvoir se soustraire à son destin d’écrivain, il apprend, «Je fais une littérature de nécessité». Autrement dit, explique l’inspecteur, « je suis devenu écrivain par obligation professionnelle ».
En effet, face au désintérêt de ses apprenants à la lecture, l’enseignant du Français qu’il était, passait le clair de son temps à écrire des pièces qu’il représentait avec ses élèves lors des journées culturelles. Ceci, indique-t-il, « pour amener les élèves à s’intéresser à la lecture, àla chose culturelle » ; une sorte de « pédagogie par le théâtre» ajoutera-t-il. « Le gong a bégayé » pièce très aimée, éponyme de son recueil de pièces au programme, en est le fruit. Tout comme «La bataille du trône », la seconde pièce dans laquelle il met en scène le penchant effréné que les hommes ont pour le pouvoir. Le pouvoir, seule obsession des générations qui s’affrontent pour en être détentrices.

III. Bref Résumé

Le Kpanlingan déclame les louanges royales, le gong et la baguette en main pour rythmer les éloges. Le vidaho et le migan ne voulant pas entendre sonné le gong, crie a ce que kpanligan arrête de taper le gong. Le kpanlingan arrête, les regarde et poursuit ses louanges rythmé, et leurs dit que les mânes de leurs ancêtres s’alimente de ses louanges. très furieux Vidaho lui arrache le gong, il demande la suppression du kpanlingan.

Le roi scandalisé dit à Migan de décharger le kpanlingan. Migan s’apprête à le tranché le cou à Kpanlingan. le roi dit (arrête), et dit à kpanlingan de s’expliquer avec des preuves et détail. Le kpanlingan tout tremblant remercie le roi de ne pas l’avoir tué, et il explique, l’importance du gong , du baguette et des louanges sur le royaume de Danxomè .

Le roi dit à Migan de ne plus tuer le griot et Migan parle de l’inconscience du prince. mais le prince ne veut pas toujours reconnaître sa faute, leurs a dit de ne plus parler de la tradition a coté de lui, le kpanlingan lui explique l’importance de la tradition.

Le vidaho l’entend dans les oreille de sourd. Le roi reconnait que Vidaho lui conduit en erreur. Le migan et le kpanlingan expliquent les mauvaises manières de Vidaho. Le vidaho dit qu’il refuse d’emprunter le chemin de ses ancêtres. il donne des ordres à migan, le roi tout fâché refuse l’ exécution et dit à Vidaho qu’il doit attendre son assertion au trône pour commander le kpanlingan et le migan. Le roi leur demande de sortir, parce qu’il doit parler tête à tête avec Vidaho.

Le roi dit à Vidaho que la leçon de morale est que leur royaume est fondé sur la punition et l’insolence de DAN. Vidaho trouve la conversation très intéressante dit a sont père de continuer. Le roi raconte l’histoire de Danxomè à Vidaho. Vidaho, très imbécile, dit sont a père qu’ il a honte de descendre de tels sauvages ancêtres.

Le roi se met en colère et dit à Vidaho d’arrêter ses insanités. Kinnoumi surgit et apaise le roi, et elle demande comment se comporte le palais. Le roi lui répond en lui disant que le palais est en feu. Le roi dit a kinnoumi d’appeler le kpanlingan , pour qu’il en parle de l’esclavage.

IV. Le Conflit de génération dans le gong a bégayé

Le gong, c’est l’instrument d’un rituel quotidien qu’exécute le Kpanligan, l’équivalent du griot au palais du roi du Danxomè. Ce personnage qui est le dépositaire de l’histoire du royaume, qui ponctue, par ses interventions, les différentes phases de l’étiquette de la cour, est violemment pris à partie par le Vidaho, le prince héritier. Celui-ci estime obsolète l’utilisation du gong, de même que sa présence au palais. Surpris, le Kpanligan tente de le convaincre du contraire, de lui montrer l’absurdité d’une telle posture. Dialogue de sourd d’autant que le prince, présomptueux et ignorant, lui oppose son projet de modernisation de la vie au palais, un peu à l’occidentale. Excédé, il arrache à son interlocuteur le fameux gong géminé, l’empêchant du coup d’exécuter son double rituel : frapper sur le gong et prononcer les paroles incantatoires.

Survient aussitôt le roi. Scandalisé par la scène, il en accuse le Kpanligan. Pour lui, il s’agit de deux manquements graves à la tradition séculaire, manquements considérés au surplus comme des crimes de lèse-majesté. En conséquence, son auteur, le Kpanligan doit être châtié par la plus sévère des peines. Et le bourreau –le Migan –approuve cette décision en décrétant « c’est un tort fait aux mânes des ancêtres qui mérite réparation si nous ne voulons pas que le Danxomè subisse leurscourroux » (p. 17). Mais le roi tempère sa décision et entreprend d’écouter d’abord le mis en cause. Kpanligan, craignant de heurter la susceptibilité du Vidaho, lui demande plutôt de donner sa version des faits.

Le roi perçoit aussitôt la complexité de la situation et se retire, laissant aux deux hommes, le soin de se concerter pour armer leurs argumentaires. Mais ce qui est intéressant dans cette opposition, ce sont les arguments développés par l’un et l’autre. Autant le Vidaho –qui est nourri de culture occidentale – vilipende les traditions de son terroir, autant les propos de Kpanligan en prennent le contre-pied, lui exposant ses erreurs d’appréciation.

Si le Vidaho se montre arrogant, le Kpanligan y va par la douceur, son souci étant de préserver le rang et l’autorité de son contradicteur. Mais ces qualités ne suffiront pas à convaincre le jeune présomptueux. Aussi, le retour du roi sur le devant de la scène n’arrangera-t-il rien dans sa démarche. Persuadé qu’il est sur la bonne voie, le prince héritier tente de convaincre son père de la nécessité de changer les choses. Le roi comprend que c’est par son fils que le scandale est arrivé. Embarrassé, irrité, il fait appel à l’ensemble de sa cour pour administrer à son rejeton, dans tous les secteurs de la vie du Danxomè, des leçons d’histoire. Dès lors, la position du prince héritier n’est plus rigide. Désormais, il est prêt à connaître davantage son histoire et à s’y immerger.

Conclusion

Cette pièce ne présente pas d’intrigue au sens classique du terme. Pas d’enjeu, rien qui puisse provoquer un antagonisme réel entre les personnages. Seul, le propos qui se cristallise autour des traditions, crée une situation de conflit, mais elle est vite éclipsée par la démarche pédagogique de toute la cour.Et si le prince héritier en est si imprégné, c’est qu’il a été formé à cette école, exactement comme les jeunes de sa génération

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