La patate soigne plus de 16 maladies et diminue le risque de cancers
La patate est un aliment aux multiples vertus et bienfaits.
La patate a été ramenée en Europe par Christophe Colomb. Elle était déjà cultivée en Amérique tropicale et en Polynésie. Sa présence au Pérou selon les études archéologiques, remonte à 8 000 ans avant notre ère. Elle était également cultivée en Inde avant le 16e siècle. C’est en 1750, qu’elle commence à être cultivée en France. Le nom patate vient de l’espagnol « batata », lui-même emprunté au langage du peuple amérindien Arawak. En Amérique centrale et aux Philippines, la patate douce est appelée « camote ». En Polynésie, son petit nom est « kumara ».
La patate est une bonne source de vitamines A et B6, de cuivre et de manganèse. La consommation des aliments riches en vitamine A permet de prévenir le risque de cataracte, de certains cancers comme celui de l’œsophage, et du sein. Une carence en vitamine B6 peut entraîner des troubles nerveux et psychiques ainsi qu’une perte d’appétit. Le cuivre stimule puissamment les défenses naturelles des personnes immunodéprimées, les aidants à combattre les microbes et les virus. Sa propriété antibactérienne est précieuse en cas d’épidémie de grippe, par exemple.
Le manganèse est un nutriment essentiel à la formation des os. La patate est aliment riche en bêta-carotène, un composant qui rend votre peau un peu plus hâlée à chaque fois que vous en mangez. Elle contient également certains pigments permettant de réduire les risques de détérioration de la fonction cognitive et renverseraient certains troubles de la mémoire.
Grâce à ses composés phéloniques, la patate douce pourrait prévenir l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL) et donc réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Sa polysaccharide exercerait des effets bénéfiques sur le système immunitaire, en augmentant les lymphocytes, facteur nécessaire à la défense de l’organisme.
Selon, une étude épidémiologique, les hommes qui ont une alimentation typiquement « sud-américaine », c’est-à-dire composée de patates douces, de haricots secs, d’okras (ou gombos) et de riz, risqueraient moins d’être atteints du cancer de la prostate.
Également, une étude faite en Inde a montré que la consommation de patate réduisait le risque de cancer de la vésicule biliaire.
Les bienfaits de la patate ont été observés au Japon. Des chercheurs ont constaté une diminution significative du risque de cancer du sein chez les femmes pré ménopausées qui prenaient de la patate douce. La consommation de patate réduit également le risque de cancer de rein, et la consommation des feuilles de patates douces, protège l’organisme contre le cancer du poumon et des maladies cardiovasculaires.
Je ne le savais pas que ce tubercule était si riche, je l’aurais adopté depuis longtemps. Merci à Google recherche