Exposé sur la drogue

I) Introduction

Le trafic et l’usage des stupéfiants par les jeunes sont les formes les plus
préoccupants de la criminalité dans le monde. De nos jours, beaucoup de
jeunes se donnent à la consommation de la DROGUE. Et sont victimes de
plusieurs maladies, d’accidents, de traumatismes. Ainsi le thème de notre
exposé porte sur la drogue en milieu scolaire. Face à ce thème on peut se poser
ces questions : Qu’est-ce que la drogue ? Quel impact peut-elle avoir sur la
jeunesse en milieu scolaire ?

Définition :
La drogue est une substance étrangère à l’organisme qui n’est pas utilisée
comme aliment, mais doit être éliminée après avoir subie des modifications de
structures dans les cellules. Elle agit en dose très faible, et a pour principale
cible le cerveau limbique. Lorsqu’elle est consommée abusivement, elle devient
toxique pour l’organisme.

II) Les différents types de drogues

On distingue essentiellement quatre groupes de drogues :

  • Les perturbateurs : Le cannabis ou d’autres solvants et inhalant en font partis.
    Ils agissent sur le système nerveux central (SNC) engendrant ainsi un double
    effet d’accélération et/ou de ralentissement des processus normaux de
    l’organisme
  • Les stimulants (dont la cocaïne) : Ces drogues, par leur action sur le système
    nerveux central, produisent une accélération des processus normaux de
    l’organisme. Ils stimulent la vigilance ou l’humeur de l’individu qui les
    consomme, créant ainsi une dépendance surtout psychologique. Ils sont parfois
    utilisés comme médicaments (par exemple comme coupe-faim dans le cas des
    amphétamines). La poussée d’énergie qu’ils procurent apparait rapidement et
    est de courte durée.
  • Les dépresseurs : Ce sont des psychotropes dont l’action sur le système
    nerveux central procure une sensation de détente, diminuant les sensations de
    douleur, ralentissant les réflexes, provoquant des étourdissements, agissant sur
    le sommeil… Elles comprennent notamment l’héroïne, la morphine et la
    codéine. Ces drogues sont aussi appelées drogues opiacées, car elles sont des
    dérivés de l’opium du pavot. Les opiacés agissent en se fixant aux différents
    types de récepteurs présents à la surface des cellules de très nombreux
    organes comprenant en particulier le système nerveux central et le système
    endocrinien (par la voie du sang).
  • Les hallucinogènes : Le terme « hallucinogène » s’applique à toutes drogues qui
    altèrent radicalement l’état mental de l’individu, avec distorsion de la réalité.
    Ces drogues, aussi appelées « psychédéliques » ou « psychodysleptiques », ont
    une action puissante sur l’esprit : désorientation, euphorie, hallucinations,
    troubles émotifs… Elles comprennent l’acide lysergique (LSD), la mescaline,
    l’ecstasy (3,4-méthylène-dioxyamphétamine)…Le LSD est la plus puissant
    hallucinogène connus. Les effets indésirables majeurs de ces drogues sont les
    automutilations et les suicides. Le traitement des overdoses nécessite une
    hospitalisation dans un service de réanimation.
    Une autre classification est parfois utilisée : elle consiste à classer les différents
    types de drogues selon leur mode d’administration (voir aérienne, voir
    intraveineuse, voie orale) ou par leurs effets à court et à long terme.

III) Les causes de la drogue

Une cause génétique peut favoriser la dépendance à la drogue chez certains
individus. Les antécédents familiaux ont ainsi un impact réel dans le
phénomène de la dépendance à la drogue. Ainsi, on ne peut pas parler de
potentialité égale chez les individus qui sont susceptibles de devenir
dépendants à la drogue.
L’environnement de l’individu joue aussi un rôle déterminant dans le
phénomène de dépendance à la drogue. La famille, les amis, les collègues de
travail, etc. sont les gens qui nous entourent au quotidien. Dans le cas de la
dépendance à la drogue, l’influence de ces personnes, positive ou négative,
peut amener ou prévenir un individu à consommer de la drogue. La
consommation de drogues pourra ainsi être débutée par les jeunes comme une
sorte d’expérience ou rite d’intégration dans un groupe d’amis. Face à la
tension familiale, professionnelle ou conjugale, la consommation de drogues
peut être vue comme un moyen de décompresser. Elle peut être considérée
par le malade comme une solution qui lui permet de faire face aux difficultés
qu’il rencontre dans sa vie et comme un moyen de se détendre pour mieux «
tenir le coup ».
Les situations de précarité vont aussi amener certaines personnes à
consommer de la drogue avec le risque sous-jacent de la dépendance. La
drogue est, là aussi, vue comme un moyen de gérer ses problèmes ou de les
oublier.
Une autre cause possible de la dépendance à la drogue est le désir de stimuler
ses capacités physiques ou psychiques. Les individus pensent alors à tort que la
drogue peut leur permettre d’être plus performant dans leur vie
professionnelle ou pour la pratique d’un sport en particulier.
Enfin, la dépression et le stress font partie des troubles psychologiques qui
peuvent amener certaines personnes à une dépendance à la drogue. Face à un
état de profonde tristesse, d’absence de motivation et la désillusion, la drogue
peut être vue comme une bouée apportant des sensations de plaisir que la
personne ne ressent plus du fait de sa maladie psychologique ou de son état de
déprime.

IV) Les conséquences

Les conséquences de ce comportement sont multiples et très dangereuses. En
effet, la drogue produit chez les jeunes une démotivation et une diminution du
désir d’apprendre, de penser aux examens ou de faire n’importe quel travail,
d’où un mauvais rendement scolaire ou professionnel qui se termine
indiscutablement par l’abandon de ses études et l’échec dans sa vie. Toutes les
substances hallucinogènes lui causent aussi une diminution de la vigilance et
des réflexes spontanés, donc un risque imminent d’accidents mortels. Ces
produits toxiques l’exposent certainement à des risques psychologiques graves.
Les plus connus sont, à titre d’exemple, la mauvaise humeur, l’agressivité, les
crises d’angoisse et de panique, la perte de contrôle de soi, les troubles du
comportement, les délires… Au niveau physiologique, les dangers sont encore
plus graves, car le consommateur risque d’avoir des maladies incurables
comme le sida, le cancer ou tout simplement la mort.
Pour protéger les jeunes de ce mauvais comportement, il convient de les
sensibiliser au sein de la famille en créant un climat de confiance et de
dialogue. Ainsi, on peut facilement les mettre en garde. L’école peut aussi jouer
un rôle très important dans la prévention en organisant des exposés, des
journées de sensibilisation, des tables rondes autour de ce phénomène, des
projections… .
Bref, tous les moyens qui peuvent développer chez les jeunes une prise de
conscience de la gravité de la consommation de la drogue.

V) Les avantages

Le tarissement d’une économie souterraine. Si l’État se met à contrôler lâchât
et la vente de drogue, alors ce sera la fin d’une économie souterraine liée au
trafic.
Moins de travail pour la police et la justice. Les affaires de trafic de stupéfiants,
notamment les petites affaires, encombrent depuis des années les
commissariats, les gendarmeries, les bureaux des douanes et des tribunaux.
Des rentrées d’argent pour l’État. Deux cent cinquante tonnes de cannabis sont
consommées années en Côte d’ivoire, et cela rapporte des millions de francs
CFA aux voyous.
« Décriminalisation » des consommateurs. La grande majorité des
consommateurs ne sera pas obligée de se ravitailler auprès de délinquants, et
donc de se mettre parfois en danger ou d’enfreindre la loi en faisant pousser
son propre cannabis.
Des produits de meilleure qualité. Si la vente est organisée et contrôlée par
l’Etat, les produits ne seront pas trafiqués.
Une liberté individuelle. Le droit de consommer du cannabis, comme de l’alcool
du tabac, pour le plaisir, peut être aussi considéré comme une liberté
individuelle.

VI) Inconvénients

Danger pour les jeunes. La consommation de drogue est d’autant plus
dangereuse qu’elle est précoce. La drogue affecte le développement du
cerveau chez les adolescents, avec de nombreux risques : indolence, insolence,
échec scolaire, déscolarisation.

VII) Conclusion

Les jeunes passent une bonne partie de leur temps à l’école, et les écoles sont
un lieu privilégié pour fournir aux jeunes des connaissances et des outils leur
permettant de prévenir et de réduire la consommation de drogues. Des
programmes de prévention efficaces mis en œuvre dans les écoles et qui visent
les élèves les plus à risque contribuent à réduire la criminalité associée à la
drogue. Les écoles représentent un environnement favorable à la mise en place
de programmes de prévention ayant comme objectif une réduction de l’impact
des facteurs de risque et une augmentation des effets des facteurs de
protection en matière de prévention d’usage de drogues et de criminalité. Pour
réduire de façon efficace l’usage de drogues, les programmes de prévention en
milieu scolaire doivent


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