Les valeurs africaines dans Balafon (exposé)

Cet article s’agit d’un exposé de français dont le thème est « Les valeurs africaines dans Balafon ». Il nous a été proposé par un des nos lecteurs. Zakweli ne peut pas être tenu responsable quant à la qualité du contenu de cet exposé.

Les exposants

  • TATSINGOUM Junior;
  • KENFACK Ange;
  • BARAN Yacine;
  • KUEBOVE Linda;
  • TETSAFOUET Christabelle;
  • MARNOTSOP Christele;
  • GUIMAPI Sonia;
  • NDOGO Mouasso;
  • KENGFACK Ingrid;
  • MOUKAM Yvanne;
  • TATISE JULIA;
  • TCHOUANE Luciana;
  • DIOPMENONG Mawaba;
  • NGUIMGO Estine ;
  • KOUEMOU Leaticia ;
  • LONTSI Vanelle ;
  • NDAWOUO BISSI LEA;
  • MEGNE DEFO ;
  • TCHINDA Maurice ;
  • DJEMBOU Donia ;
  • NJOUDJNOUN Adjara ;
  • KOUANA Nana ;
  • SIMO Darelle ;
  • DJIAHA Edmond ;
  • SONFACK Auriol.

Introduction

Les œuvres d’une manière générale nous informent et nous cultivent sur les réalités du monde. Toutefois, certains auteurs utilisent également leur imagination pour agrémenter leurs œuvres. C’est le cas d’Engelbert MVENG, écrivain Camerounais du 20ème siècle qui dans son œuvre « Balafon » met en exergue plusieurs thèmes à l’instar des valeurs africaines, l’humanisme et bien d’autres. De ce constat découle le problème des valeurs africaines dans« Balafon ». Quelles sont donc quelques-unes de ces valeurs ? Illustrer ce sujet nous mènera à présenter les valeurs morales, culturelles et traditionnelles des africains.

I.Valeurs morales dans Balafon «Balafon»

Ce sont celles qui sont cultivées par l’homme, et observables de par soncomportement dans la société. Engelbert MVENG, dans son œuvre souligne quelques-unes d’entre elles.

1. L’amour

a) L’amour Fraternel

L’amour fraternel peut se définir comme un sentiment d’affection que l’on accorde à son prochain Engelbert MVENG, dans son poème « la lettre à MOTECZUMA » souligne grandement l’amitié en Afrique, cette Afrique pleine de races diversifiées, de fraternité. Il parle d’amitié comme voie d’union dans le sens où il dit : « Tu es pour moi la marmite du grand bouillon de tous les peuples rassemblés ». Ainsi, l’amitié est comme un centre de retrouvailles pour un peuple. Par la suie, il nous dit : « tu es ma double Amérique révolue »pour amplifier par là le sens de l’amitié, une amitié grande et unie Plus loin, parlant de l’Afrique, il dit : « Je suis d’Afrique… », Exhortant ainsi à être fier de notre race, nos origine, où que nous soyons. Dans son poème« lettre collective », il présente un amour fraternel sincère, pur, simple et désintéressé qu’ont les africains pour leur prochain précisément.

b) L’amour maternel

L’amour maternel peut être défini comme l’amour qu’une mère éprouve pour son enfant. Ici, Engelbert MVENG illustre cet amour dans son poème « Mère » dans lequel il traduit les sacrifices d’une mère pour le bien-être de son fils. Elles nous ont donné l’assurance et la protection. Nous voyons dans le poème « Mère » lorsqu’il dit : « Mon fils, n’aie pas peur, lève-toi et marche ». Ici, la mère met son fils en confiance.

c) L’amour divin

L’épiphanie et la pentecôte sont des fêtes religieuses typiquement chrétiennes. Elles se définissent respectivement comme étant l’adoration de Jésus par les rois mages et comme le jour où les apôtres du Seigneur Jésus ont reçu l’Esprit Saint. Engelbert MVENG dans le poème « l’épiphanie » nous présente l’or comme un cadeau des rois mages. Ici en Afrique, quand un enfant naît, c’est un acte honorifique de venir lui rendre visite avec des présents : dans le poème « Pentecôte sur l’Afrique, il dit : « le Tam-Tam dit :Pentecôte ! Pentecôte, Pentecôte ! Répond le balafon….». Ici, les instruments de musique forment un concert pour célébrer l’arrivée de l’Esprit Saint.L’Afrique reçoit un grand nombre de valeurs religieuses à travers la parole de Dieu. Engelbert MVENG en parle dans le poème « la lettre à Roland Roger » où il dit : « Parle mon Seigneur, Parle mon Seigneur, Parle mon Seigneur, Parle mon Seigneur, Parle mon Seigneur », insistance traduisant la volonté de l’Afrique à recevoir des instructions de Dieu.

2.La solidarité

La solidarité peut se définir comme étant le fait d’être uni, de se soutenir dans les bons et les mauvais moments, de s’entraider et de rendre service.Dans le poème lettre à mes amis, Engelbert MVENG manifeste la solidarité en ces termes : « Ce matin, nous sommes assis à la table du Seigneur, nous avons partagé le même pain, bu la même coupe, et nous voici côte-à-côte depuis toujours, nous le firmament portant le poids de monde. Nous voici cheminant la main dans la main ». De là, nous pouvons dire que la solidarité se base sur l’amour, la paix et le partage.

II.Valeurs culturelles et traditionnelles

Les valeurs traditionnelles sont considérées comme étant les bases de vie d’une tribu, elles nécessitent d’être respectées. Celles-ci se manifestent à travers la culture d’un peuple.

1.Les valeurs culturelles

a) Croyances

Comme dit BIRAGOR Diop, ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Les africains croient à la vie de l’au-delà. Il se traduit déjà par la croyance animiste, une croyance en l’existence d’âmes ou d’esprits, principes supérieurs et immatériels qui résidaient dans des lieux, des personnes, des animaux ou des objets existant chez de nombreux peuples. Cette croyance se retrouve dans certains peuples, notamment en Afrique. Déjà, dans le poème Moscou, le poète manifeste son amitié en ces termes : « Je t’apporte le salut de mes Ancêtres bantou, d’amants sous la case des Esprits », « je t’apporte le vin de palme dans le crâne des Ancêtres ». L’orthographe des mots « Ancêtres » et « Esprits » expriment le respect du poète envers ces principes supérieurs qui habitent son Afrique.

b) Femme Africaine

En effet, Engelbert MVENG dans son œuvre valorise la femme Africaine.Pour cela, il utilise l’exemple de la Shoulamite qui est un personnage biblique dont roi Salomon parle dans son livre connu sous le nom de « Cantique des cantique ». En effet, la Shoulamite est une femme qui se respecte et qui respecte les autres. Alors que son futur mari est pourvu, elle lui reste fidèle malgré les propositions du roi. Elle aurait pu choisir le roi pour une garantie sûre sur le plan matériel. Mais elle a choisi de rester fidèle à son futur mari. L’auteur par cet exemple montre qu’en Afrique, les femmes se respectent et sont par conséquent appréciées de tous.

2.Valeur traditionnelles

Engelbert MVENG montre les richesses d’Afrique dans le poème intitulé «New York». Il parle même de ce tribus «Black Panthers » ces richesses se manifestent dans « New York » en ce termes : « Sans le Blues, sans le Jazz et sans Martin Luther King et sans Malcom X et sans l’Afrique, le berceau de l’Amérique penchée, sans mon Afrique, nul souffle de vie ce berceau ». Ici, nous avons les richesses comme la paix atlantique des plages de Cocody, des criques et des lagunes, les chants de coq également dans le poème« Moscou » qui met en exergue la richesse en instruments musicaux et traditionnel de l’Afrique tels que le tam-tam sous la coupole sur la croix d’or, sous le métro de l’amitié et dans l’usine, les richesses des forêts d’Afrique.

Conclusion

En somme, l’Afrique est continent diversifié avec plusieurs valeurs, tel que le présente Engelbert MVENG dans son œuvre balafon. En effet, les Africains s’attachent et respectent beaucoup les valeurs propres à l’homme telles que l’amour, la solidarité, les traditions et bien d’autres. Engelbert MVENG accentue le vrai sens de ces termes dans son œuvre. Cependant, ces valeurs sont-elles respectées dans l’Afrique d’aujourd’hui.

Biographie de l’auteur

Le R. P. Engelbert MVENG (1930-1995) a publié Balafon en 1972 après avoir consacré plus d’un volume à l’Afrique. Mais le « Mveng » de ce recueil de poème n’est pas seulement Fils d’Afrique, il se veut Fils du monde. On comprend dès lors le recours au mot Balafon, instrument de connotation,véhicule à la fois du plaisir et de la parole.Ce grand homme de culture, arraché brutalement à la vie le 23 avril 1995 par une main criminelle a légué à la postérité une œuvre immense et inoubliable.

2 commentaires sur “Les valeurs africaines dans Balafon (exposé)”

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