Résumé du roman « La Peste » d’Albert Camus

La Peste est un roman absurde d’Albert Camus paru en 1947. Il raconte l’histoire du point de vue d’un narrateur au milieu d’une épidémie de peste qui ravage la ville algérienne d’Oran.

La Peste est un roman sur une épidémie de peste qui sévit dans la grande ville algérienne d’Oran. En avril, des milliers de rats s’échappent en titubant et meurent. Lorsqu’une légère hystérie s’empare de la population, les journaux commencent à réclamer des mesures. Les autorités organisent enfin la collecte quotidienne des rats et leur incinération. Peu de temps après, M. Michel, le concierge de l’immeuble où travaille le docteur Rieux, décède après avoir contracté une étrange fièvre. Lorsqu’une série de cas similaires apparaît, le collègue du docteur Rieux, Castel, devient certain qu’il s’agit de la peste bubonique. Lui et le docteur Rieux sont contraints de faire face à l’indifférence et au déni des autorités et des autres médecins dans leurs tentatives d’inciter à une action rapide et décisive. Ce n’est qu’après qu’il est devenu impossible de nier qu’une grave épidémie ravage Oran que les autorités prennent des mesures sanitaires strictes, plaçant toute la ville en quarantaine.

Le public réagit à leur emprisonnement soudain avec un profond désir de retrouver leurs proches absents. Ils se livrent à une détresse personnelle égoïste, convaincus que leur douleur est unique par rapport à la souffrance commune. Le père Paneloux prononce un sermon sévère, déclarant que la peste est la punition de Dieu pour les péchés d’Oran. Raymond Rambert tente de s’échapper d’Oran pour rejoindre sa femme à Paris, mais les bureaucrates de la ville refusent de le laisser partir. Il tente de s’échapper par des moyens illégaux avec l’aide des associés criminels de Cottard. Pendant ce temps, Rieux, Tarrou et Grand luttent obstinément contre la mort et la souffrance causées par la peste. Rambert finalise son plan d’évasion, mais, après que Tarrou lui ait dit que Rieux est également séparé de sa femme, Rambert a honte de fuir. Il choisit de rester sur place et d’aider à combattre l’épidémie. Cottard a commis un crime (qu’il ne nomme pas) dans le passé, il a donc vécu dans la peur constante d’être arrêté et puni. Il accueille l’épidémie de peste à bras ouverts car il ne se sent plus seul dans sa terrible souffrance. Il accumule de grandes richesses en tant que contrebandier pendant l’épidémie.

Après plusieurs mois d’exil, de nombreux citoyens d’Oran perdent leur obsession égoïste de la souffrance personnelle. Ils en viennent à reconnaître la peste comme un désastre collectif qui concerne tout le monde. Ils assument leur responsabilité sociale et se joignent aux efforts de lutte contre la peste. Lorsque le jeune fils de M. Othon souffre d’une mort atroce et prolongée à cause de la peste, le docteur Rieux crie à Paneloux qu’il était une victime innocente. Paneloux, profondément ébranlé par la mort du garçon, prononce un deuxième sermon qui modifie le premier. Il déclare que la mort inexplicable d’innocents oblige le chrétien à choisir entre croire tout et ne rien croire de Dieu. Lorsqu’il tombe malade, il refuse de consulter un médecin, laissant son sort entièrement entre les mains de la Providence divine. Il meurt en serrant son crucifix, mais les symptômes de sa maladie ne correspondent pas à ceux de la peste. Le docteur Rieux le qualifie de « cas douteux ».

Lorsque l’épidémie prend fin, Cottard ne peut plus faire face. Il commence à tirer au hasard dans la rue jusqu’à ce qu’il soit capturé par la police. Grand, qui s’est remis d’une crise de peste, se promet de prendre un nouveau départ dans la vie. Tarrou meurt juste au moment où l’épidémie s’atténue, mais il se bat de toutes ses forces pour sa vie, tout comme il a aidé Rieux à se battre pour la vie des autres. La femme de Rambert le rejoint à Oran après l’ouverture des portes de la ville, mais la femme du docteur Rieux meurt d’une longue maladie avant qu’elle et son mari ne puissent être réunis. Le public revient rapidement à sa routine habituelle, mais Rieux sait que la bataille contre la peste n’est jamais terminée car le microbe bacille peut rester en sommeil pendant des années. La Peste est sa chronique de la scène de souffrance humaine que trop de gens sont prêts à oublier.

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