La plus grande peur des mahorais est de se lever un jour et entendre : « C’est fini ! Vous n’êtes plus français ; plus de RSA »

Plus de 2000 mahorais ont manifesté jeudi à Mamadzou alors que  la ministre des outre-mer, Annick Girardin, était sur l’île pour présenter le plan de rattrapage et de développement du gouvernement pour le département. Le but de la manifestation était de rejeter un projet de relance d’une « communauté de l’archipel des Comores », qui établirait une sorte de « cosouveraineté » de la France et des Comores sur Mayotte.

Les habitants de cette petite île comorienne colonisée par la France ont affirmé à plusieurs reprises leur attachement à la France. Ils ne veulent plus  être comoriens et souhaitent rester français.  Cependant, l’ONU condamne fermement la présence française dans l’ile et appelle au gouvernement français à rendre Mayotte aux Comores.

L’île de Mayotte est l’une des régions les moins avancées du continent africain et cela sur tous les plans. Environ 90 % de la population sont analphabètes et moins de 1% ont fait des études supérieures. Du coup, la plupart des fonctions (enseignants, professionnels de la santé, artisans…) sont occupées par les anjouanais (habitants de l’île d’Anjouan, une autre île comorienne).  Même les députés actuels de Mayotte sont originaires d’Anjouan.
Ne pouvant pas travailler car ne sachant rien faire, les mahorais ont besoin du RSA (revenu de solidarité active) pour assumer leurs besoins minimums vitaux. Et rien que pour ça, ils sont prêts à tout faire  pour rester un département français.

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